Les amateurs de voitures et de vitesse, de jolies filles aux vêtements
quasi-inexistants, et de combats explosifs n’auront pas manqué de remarquer la
sortie du septième opus de Fast & Furious 7 en salle depuis hier. L’intrigue
poursuit celle de Fast & Furious 6, qui se terminait sur l’accident
tragique du personnage Han traqué à travers les rues de Tokyo, puisqu’ici, ses
amis se font vengeurs, et décident de retrouver son assassin, qui n’est autre
que le grand frère d’un ancien criminel qu’ils avaient tué. La famille semble
ainsi être le mot aux lèvres de tous. Un thème d’autant plus amer, qu’il s’agit
de la dernière apparition de l’acteur Paul Walker, mort dans un accident de
voiture l’année dernière, et que Vin Diesel considérait comme son frère.
Dans la lignée de la trilogie « The Expandables », on retrouve
dans ce film une bande organisée armée jusqu’aux dents flanqués de voitures
rutilantes et des scènes improbables. Le scénario s’avère particulièrement
cousu de clichés en tout genre, qui fait languir l’action … et le spectateur.
Pour ceux qui étaient venus trouver de l’action, le film Kingsmen est projeté
dans les salles voisines ; ici, aucune scène extraordinaire à une exception près. Le
reste se résume à des lenteurs. Les rebondissements quant à eux, sont tout aussi
décevants. Quelques touches d’humour sont apportées à travers le personnage de
Roman, un peu de glamour par l’escale à Dubaï et une pointe de sentimentalisme
se fait sentir à la fin, par l’hommage rendu à Paul Walker. Bref, un
blockbuster américain peu recommandable.
Jessica Crochot
L3 Lettres et Arts
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