vendredi 3 avril 2015

Critique Cinéma: Fast & Furious 7



Les amateurs de voitures et de vitesse, de jolies filles aux vêtements quasi-inexistants, et de combats explosifs n’auront pas manqué de remarquer la sortie du septième opus de Fast & Furious 7 en salle depuis hier. L’intrigue poursuit celle de Fast & Furious 6, qui se terminait sur l’accident tragique du personnage Han traqué à travers les rues de Tokyo, puisqu’ici, ses amis se font vengeurs, et décident de retrouver son assassin, qui n’est autre que le grand frère d’un ancien criminel qu’ils avaient tué. La famille semble ainsi être le mot aux lèvres de tous. Un thème d’autant plus amer, qu’il s’agit de la dernière apparition de l’acteur Paul Walker, mort dans un accident de voiture l’année dernière, et que Vin Diesel considérait comme son frère.

Dans la lignée de la trilogie « The Expandables », on retrouve dans ce film une bande organisée armée jusqu’aux dents flanqués de voitures rutilantes et des scènes improbables. Le scénario s’avère particulièrement cousu de clichés en tout genre, qui fait languir l’action … et le spectateur. Pour ceux qui étaient venus trouver de l’action, le film Kingsmen est projeté dans les salles voisines ; ici, aucune scène extraordinaire à une exception près. Le reste se résume à des lenteurs. Les rebondissements quant à eux, sont tout aussi décevants. Quelques touches d’humour sont apportées à travers le personnage de Roman, un peu de glamour par l’escale à Dubaï et une pointe de sentimentalisme se fait sentir à la fin, par l’hommage rendu à Paul Walker. Bref, un blockbuster américain peu recommandable.

Jessica Crochot
L3 Lettres et Arts

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