mardi 3 février 2015

Cinéma - Critique : Le Hobbit


Il y a un an, Peter Jackson présentait "La Désolation de Smaug" , deuxième opus de la trilogie sur le Hobbit. Aujourd’hui, le dernier volet est en salle, et à l’extérieur du cinéma comme sur l’écran, c’est la guerre : tout le monde se bouscule pour voir ce film tant attendu en cette fin d’année 2014. Armez-vous de patience !

Un an s’est donc écoulé depuis que Bilbo nous abandonnait sur la (très clichéique) réplique « qu’avons-nous fait ? », en regardant les yeux vitreux de désespoir, le dragon ivre de colère fondre sur la ville nommée Laketown. Déçus pour la plupart par ce film sans beaucoup de reliefs, et où l’intrigue était prévisible à chaque début de séquences, l’engouement a pourtant ressuscité de ses cendres devant les portes des salles de cinéma pour cette nouvelle aventure. Et pour causes ! On n’en attendait pas moins du réalisateur. Après cette fin bancale, il fallait rebondir.

Alors, qu’en est-il réellement ? On retrouve, et ce dès le début, quelques traces d’une intrigue un peu trop facile et stéréotypée, qui nous font plus rire qu’autre chose. Il est vrai que cela terni parfois un peu les séquences. Pourtant, ce défaut est vite oublié, car ce troisième long-métrage se révèle, plus encore que les deux précédents, d’une réalisation époustouflante. La scénographie des batailles notamment est vraiment très impressionnante et épique à souhait, source de jubilation extrême pour les férus du genre. Adieu, les scènes de bataille interminablement plates ! Cette fois, la lourde artillerie est de mise, que cela soit dans des scènes façon 300, armées contre armées, ou en « duel ».
Hormis cela, La Bataille des cinq armées se démarque par quelques pointes d’humour, d’amour, et d’émotions, qui éclaircissent un peu le ciel ombragé de la Terre du Milieu. Toujours est-il que la séance passe incroyablement vite. Évidemment, il faudra être un minimum averti et manichéen dans l’âme pour suivre et se laisser porter par le film avec enthousiasme. Replongez une dernière fois dans votre enfance le temps d’une séance, et voyagez dans une Terre du Milieu très agitée. Dommage que ce film conclut le travail du réalisateur sur cet univers, on en aurait bien repris encore un peu…

Jessica Crochot
L3 Lettres et Arts

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